Empty moves (part I, II & III)

Création en trois étapes en 2004, 2007 et 2014

Pièce pour 4 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique John Cage, Empty words
Remerciements à Goran Vejvoda
Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Van den Bosch
Choréologue Dany Lévêque
Durée 1h45
Empty moves (parts I, II & III) Création 2014
Danseurs à la création Natacha Grimaud, Nuriya Nagimova, Fabrizio Clemente, Baptiste Coissieu / Virginie Caussin, Yurié Tsugawa, Sergio Diaz, Yan Giraldou (deux distributions)
Coproduction Festival Montpellier Danse 2014 au Théâtre de la Ville-Paris
Première le 22 juin 2014 au Théâtre de l'Agora, Festival Montpellier Danse
Empty moves (parts I & II) Création 2007
Danseurs à la création Isabelle Arnaud, Céline Marié, Sergio Diaz, Yan Giraldou / Natacha Grimaud, Emma Gustafsson, Alexandre Galopin, Bruno Péré
Coproduction Festival Montpellier Danse 2007
Première le 03 juillet 2007 au Festival Montpellier Danse
Empty moves (part I) Création 2004
Danseurs à la création Harald Krytinar, Hervé Chaussard, Isabelle Arnaud, Natacha Grimaud, Thomas Michaux, Toshiko Oiwa
Coproduction Biennale nationale de danse du Val-de-Marne
Premièr le 19 mars 2004 à Fontenay-sous-bois à la Biennale Nationale de Danse du Val de Marne

« Après Empty moves (part I) en 2004 puis (part II) en 2007, je souhaitais poursuivre cette recherche du mouvement à partir de l’œuvre Empty words de John Cage.
Empty moves se nourrit des actions et mouvements inspirés par les paroles et phonèmes lus en public par John Cage au Teatro Lirico de Milan le 02 décembre 1977. Tout au long de cette performance, le public relativement calme au début, réagit peu à peu et déploie sans le savoir, dans une série de cris et de manifestations sonores, une ligne supplémentaire à la partition de John Cage. Débordant ainsi son statut d’archive sonore, l’enregistrement de 1977 devient une œuvre à part entière à laquelle a participé inconsciemment le public milanais.
Pour ma part, je joue dans Empty moves sur la construction et la déconstruction de schémas chorégraphiques, en cherchant le moyen de nourrir ma propre écriture. Pour cela, la notion de distanciation, de désagrégation du mouvement et d’une nouvelle articulation du phrasé chorégraphique prime sur le sens et l’essence des mouvements. Par ce biais, cette pièce de danse crée aussi une complicité avec le texte d’Henry David Thoreau, La Désobéissance civile, qui servit de matériau de base à John Cage, et tente de rejoindre l’imperturbable pugnacité de l’instigateur de cette soirée milanaise.
Empty moves, c’est aussi une réflexion sur l’état des corps. Comment va évoluer cet état et générer une nouvelle qualité de mouvement ? En cheminant entre la première, la deuxième puis la troisième partie, l’état du corps des danseurs est modifié, c’est résolument ce qui relie les trois actes. »

Angelin Preljocaj

LA PRESSE EN PARLE


« Empty moves est une pièce puissante et pure, débarrassée de tout ce qui n’est pas phrasé chorégraphique. »
Le Figaro

 » Preljocaj est à son meilleur, poussant à bout une danse abstraite et charnelle où les couples semblent s’embrasser entre chaque figure. »
Les Echos

« Empty moves joue avec le vide et cela n’a rien de vain. »
Libération

« C’est l’une des meilleures pièces d’Angelin Preljocaj, et sans doute l’une de ses plus ardues et de ses plus fascinantes (…). »
Danser Canal Historique

Autour de la création