Un trait d’union

Création 1989

Pièce pour 2 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Jean-Sébastien Bach (Concerto pour piano N°5 BWV 1056 - 2ème mouvement (largo) interprétée par Glenn Gould et le Columbia Symphony Orchestra
Interprétée par Glenn Gould et le Columbia Symphony Orchestra
Création sonore Marc Khanne
Costumes Nathalie Fontenoy
Lumières Jacques Chatelet
Choréologue Dany Lévêque
Danseurs à la création Alvaro Morell, Christophe Haleb
Commande de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne
Coproduction Maison des Arts de Créteil, Théâtre national de la danse et de l’image Châteauvallon, Alpha - FNAC, Compagnie Preljocaj
Aide à la création Conseil Général du Val-de-Marne, Ministère de la Culture et de la Communication - Direction de la Musique et de la Danse, ADAMI
Durée 30min
Première le 18 mai 1989, Biennale nationale de la Danse du Val-de-Marne, Maison des Arts de Créteil

« Les rencontres semblent toujours du domaine du fortuit, complices du hasard, ces moments paraissent ouvrir en nous des devenirs sublimes et énigmatiques. Pourtant chacun de nous cherche l’autre, comme dans Le Banquet où Platon nous parle de ces êtres parfaits qui un jour sont séparés en deux par les dieux et dont chaque moitié cherche aujourd’hui son « manquant », celui qui sera réellement le complément vital.
Mais ne cherchons-nous pas plutôt à trouver chez quelqu’un un point de suture, un trait de caractère qui annihilera d’un coup notre solitude essentielle ? Comme pour se prouver que l’on existe vraiment, comme si n’existait que « ce qui est en relation avec ».
Un trait d'union voudrait effleurer cela, cette quête inlassable entre deux êtres cleptomanes qui se font mutuellement les poches de leur inconscient pour trouver ce qui les connectera, qui réduira leur solitude à néant, qui les fera exister l’un au regard de l’autre. »

Angelin Preljocaj

LA PRESSE EN PARLE


« Un superbe duo pour deux garçons sur le thème de la quête de l’autre. »
Le Figaro

« Le duo d’hommes de Un Trait d’Union demande à ses danseurs d’époustouflantes prouesses physiques que la magie sensible de l’interprétation rend évidentes, nimbant l’ensemble d’une aura mystérieuse. »
Zibeline

« Un dialogue corporel d’une extrême tension physico-émotive, passant par la séduction à la folie désespérée, de l’incommunicabilité au désir de contact. »
Ballet 2000

« Un duo étourdissant, renversant, une danse sensuelle et physique. »
Le Méridional

Autour de la création